Sources

Actes d'état civil

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Matthias Desmet

Actes d'état civil

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Matthias Desmet

Au cours de la période française, à la fin du XVIIIe siècle, de nombreux changements sociaux, y compris administratifs, ont été réalisés. Ainsi, les Français ont introduit l'état civil en 1796. Dès lors, les communes étaient tenues d'établir des actes de naissance, de mariage et de décès. Ils avaient pour objet de remplacer les registres paroissiaux supprimés. Ce système existe encore aujourd'hui. Jusqu'à il y a quelques années, les communes établissaient une copie pour elles-mêmes et une autre pour le greffier du tribunal de première instance, chaque fois sur papier. Cette dernière copie était, in fine, versée aux Archives de l'État. Depuis l'introduction de DABS en 2019, toute la procédure est numérique et les actes sont conservés dans un seul registre central par les autorités fédérales.

Contenu

Les registres contenant les actes d'état civil sont une des principales sources pour les recherches généalogiques. Ils permettent de retourner dans le passé, étape par étape. Ainsi, ils contiennent les actes de naissance de personnes ainsi que, presque toujours, les noms des parents avec leur âge, leur lieu de naissance, leur profession et leur adresse. Cela permet de rechercher également leur acte de naissance et de remonter ainsi le temps de plus en plus loin dans le passé. Les actes de mariage et de décès vous offrent également de telles pistes. Ils renseignent sur l'identité de ces personnes.

La Banque d'Archives de Bruges contient non seulement les actes d'état civil de Bruges, mais également ceux des anciennes communes indépendantes d'Assebroek, Dudzele, Koolkerke, Lissewege, Sint-Andries, Sint-Kruis, Sint-Michiels et Sint-Pieters. Zeebrugge est inclus dans Bruges.

Il existe également des registres spéciaux d'état civil permettant, par exemple, de retracer les divorces, les changements de nationalité, les corrections d'actes erronés, etc.

Consultation

Veuillez noter que tous les actes d'état civil ne peuvent être librement consultés. Les actes de naissance deviennent publics après 100 ans. Pour les actes de mariage, ce délai est de 75 ans et pour les actes de décès de 50 ans. Les actes plus récents peuvent être consultés sous certaines conditions auprès du service de l'État civil de la ville de Bruges. Voir également l'arrêté royal du 17 mars 2021.

Les actes de l'état civil ont été dotés de métadonnées et peuvent donc consultés via les fonctions de recherche. Veuillez noter qu'une exception possible concerne les années les plus récemment publiées. Si vous recherchez des personnes de ces années et si vous ne les retrouvez pas immédiatement, veuillez consulter directement les numérisations dans l'arborescence. Utilisez d'abord l'index numérisé (se situant sous chaque année dans un dossier distinct).

En savoir plus

Consultez https://www.familiegeschiedenis.be/nl/bronnen/burgerlijke-stand (consulté le 22 décembre 2020).

Actes d'orphelinat

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Matthias Desmet

Actes d'orphelinat

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Matthias Desmet

Dès la fin du XIVe siècle, il est fait mention d'une chambre pupillaire à Bruges. Ses membres, dont deux échevins, ont supervisé les tuteurs des orphelins de Bruges. Quand des enfants mineurs brugeois perdaient leur père ou leur mère ou leurs deux parents et quand ces derniers n'étaient pas impécunieux, la chambre pupillaire désignait des tuteurs. Attention: les parents devaient être des bourgeois de Bruges. Les tuteurs se voyaient confier la garde de l'/des orphelins et la gestion de ses biens. Un inventaire précis de la succession a été dressé, y compris la part du ou des orphelins. Tant que le règlement et la distribution complets de la succession n'étaient pas achevés, les tuteurs devaient soumettre un compte annuel des recettes et des dépenses à la chambre pupillaire. Un contrôle était ainsi exercé sur la gestion des biens. Ce processus administratif vieux de plusieurs siècles a généré différentes séries d'archives. Deux d'entre elles ont été numérisées et sont disponibles: les registres des biens des orphelins (série 208 des Anciennes Archives) et les registres des consentements des orphelins (série 209 des Anciennes Archives).

Contenu

Les registres de succession des orphelins contenaient, après examen de l'inventaire, la part des biens revenant à/aux orphelins. Toute modification y était ultérieurement consignée. Les registres ont été élaborés par district de la ville: Sint-Donaas, Carmers, Sint-Jans, Onze-Lieve-Vrouw, Saint-Nicolas et Sint-Jacobs. Les districts étaient une subdivision administrative de la ville qui existait depuis le Moyen-Âge. Les registres des biens des orphelins couvrent les années 1398 à 1719. La suite se trouve dans les registres des consentements de l'orphelinat. Ces derniers courent jusqu'en 1784 inclus et ne sont plus subdivisés par district, mais concernent la ville entière.

Consultation

Aucune métadonnée n'a été associée à ces registres. Ils peuvent toutefois être consultés sur les PC locaux dans la salle de lecture.

Source

A. Vandewalle.  ‘Beknopte inventaris van het stadsarchief van Brugge.  Deel I: Oud Archief’ (Brugse Geschiedbronnen uitgegeven door het gemeentebestuur van Brugge VIII).  Bruges, 1979, pp. 95-96.

Affiches de guerre

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Matthias Desmet

Affiches de guerre

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À l'occasion de la commémoration des 100 ans de la Première Guerre mondiale (1914-1918), les affiches imprimées de cette période ont été numérisées et leur contenu a été décrit par des volontaires. Il s'agit de 929 affiches dites de guerre: 774 délivrées par l'occupant allemand et 155 par l'administration communale de Bruges (Belgique). Elles étaient collées dans des lieux publics de Bruges, où les Brugeois pouvaient les lire.

Contenu

Les affiches de guerre fournissent une belle image de la vie quotidienne et des événements à Bruges pendant la Première Guerre mondiale. Par exemple, vous apprendrez que, le 17 octobre 1914 (trois jours après la prise de Bruges par les troupes allemandes), l'horloge des Halletoren a été avancée d'une heure et qu'un couvre-feu a été imposé à partir de 22 heures. Vous pourrez également consulter une liste des biens réquisitionnés et des personnes ayant dû mettre leur maison à disposition pour le cantonnement des soldats allemands. Si vous souhaitez connaître la date à laquelle le Capitaine Charles Fryatt a été fusillé ou le sort que les forces d'occupation allemandes réservaient aux chiens errants, saisissez respectivement le mot clé "Fryatt" ou "chiens" et vous pourrez consulter le résultat à l'écran.

Consultation

Des métadonnées sont disponibles pour les affiches de guerre. Vous pouvez donc les rechercher via les fonctions de recherche.

Pour votre information: les Archives communales possèdent encore des milliers d'autres affiches. Elles remontent jusqu'au XVe siècle ! Vous pouvez les consulter dans la salle de lecture.

Archive de l’Académie des Beaux Arts

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Archive de l’Académie des Beaux Arts

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L'Académie des Beaux-Arts a été fondée en 1717 en tant qu'association libre de peintres. Cela en fait l'un des plus anciens des Pays-Bas. À partir de 1720, elle trouva une maison dans le Poortersloge. En 1881 elle devient une institution urbaine. En 2025, l'ancienne Académie des Beaux-Arts se compose de deux écoles : Kunsthumaniora Brugge (enseignement de jour) et Academy Brugge DKO (soir et week-end). Au fil des années, de nombreuses personnalités y ont enseigné ou fréquenté l’école.

Les archives de l'Académie des Beaux-Arts ne furent transférées à la ville qu'en 1892, ainsi que les collections d'art. Il forme le numéro de série 409 dans le fichier d'archive Oud Archief. En 1958 Albert Schouteet fait un inventairr aux archives de l'Académie : 'Inventaire des archives de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruges (1717-1892). Entre-temps, celui-ci a été complété après de nouveaux transferts. L'inventaire peut être consulté dans la salle de lecture des Archives de la Ville. Les séries intéressantes de ces archives sont les livres de résolutions, la correspondance, les listes d'étudiants, les comptes ...

Contenu général

Une partie limitée est actuellement disponible en ligne à la Banque des Archives de Bruges. Il s'agit des listes d'élèves (numéros 15-17 et 43-46), des listes d'enseignants (numéros 27-38), de correspondance (numéros 10-13) et de cahiers de résolutions (numéros 2-7). Ils sont progressivement dotés de métadonnées. Les autres numéros ne peuvent être consultés que dans la salle de lecture des Archives municipales.

L’archive de l’Académie et son accessibilité

Sources

A. Vandewalle. ‘Beknopte inventaris van het stadsarchief van Brugge. Deel I: Oud Archief’ (Brugse Geschiedbronnen uitgegeven door het gemeentebestuur van Brugge VIII). Brugge, 1979, p. 151.

https://nl.wikipedia.org/wiki/Academie_voor_Schone_Kunsten_Brugge (consulté le 30 janvier 2025).

Archives Guilde de Saint-Sébastien

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Archiefbank Brugge

Archives Guilde de Saint-Sébastien

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La Guilde Royale de Saint-Sébastien à Bruges est une association de tir continuellement actif depuis 1375. C'est unique au monde! Les frères tirent à l'arc long chaque semaine. Depuis 1573, la guilde possède une belle maison dans le Lombaertsheester, dans la Carmersstraat. Sa longue histoire a produit des archives très riches, dont la guilde prend grand soin.

Les pièces les plus anciennes datent de 1416, ce sont des chartes. Outre les chartes, il existe des listes de membres (XVIe-XVIIIe siècle), des comptes (XVe-XXe siècle), des livrets de dettes de décès (XVIe-XVIIIe siècle), des livrets d'admission (XIXe-XXe siècle), des carnets de rapport (XVIIe-XXe siècle) et des liasses de correspondances et de documents rassemblés ( XVIe-XXe siècle)

Pour des raisons de confidentialité, tout ne peut pas être consulté en ligne. Pour plus d'informations, veuillez contacter (link van maken: info@sebastiaansgilde.be) La Guilde.

Source https://www.sebastiaansgilde.be/

Avis de décès

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Matthias Desmet

Avis de décès

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Les avis de décès sont une source intéressante pour les recherches généalogiques. Outre le nom du défunt et la date du décès, ils contiennent souvent de nombreux autres détails: lieu de décès, date de naissance, lieu de naissance, nom du partenaire, noms des membres de la famille ...

Les Archives communales gèrent une collection de plusieurs dizaines de milliers d'avis de décès, du XVIIIe siècle à nos jours. Une grande partie a été numérisée et est disponible à la Banque d'Archives de Bruges. Attention: pour des raisons de confidentialité, nous ne montrons que les avis de décès datant d'au moins 50 ans, par analogie avec la période de publicité des actes de décès de l'état civil. Cela se fait entièrement sous la responsabilité des Archives communales. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions.

Vous pouvez consulter les autres avis de décès dans notre salle de lecture.

Bans des Halles

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Matthias Desmet

Bans des Halles

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À une époque dépourvue de réseaux sociaux, de journaux, de télévision ... la population était informée de manière totalement différente. Ainsi, les Brugeois disposaient depuis des siècles des Bans des Halles (série 120 des Anciennes Archives). Il s'agissait d'avis et d'ordonnances de l'administration communale, lus depuis le balcon surplombant la porte d'entrée aux Halles. Les ordonnances du gouvernement central étaient également communiquées de la sorte. Concrètement, il s'agissait de l'ordre public, du commerce, de l'industrie ...

Les cloches sonnaient pour annoncer l'appel. L'amman (un officier royal de justice) apparaissait et lisait à voix haute le ban des Halles. Il était alors accompagné de deux échevins au moins. Le ban de Halles avait alors force de loi.

Afin de s'assurer que le plus grand nombre de personnes possible entende les bans des Halles, des appels étaient également lancés à d'autres endroits de la ville. Ils étaient également affichés, d'abord sous forme écrite et, plus tard, sous forme imprimée. À partir de 1769, les appels ont cessé depuis le balcon des Halles, mais se tenaient à la porte de l'hôtel de ville. Toutefois, les termes Bans des halles sont demeurés.

Bien qu'ils aient sans doute débuté bien plus tôt, il n'existe une trace écrite préservée des bans des halles avant 1490. La série comprend 29 registres et court jusqu'en 1796. Une seule interruption est constatée entre le 29 août 1499 et le 9 septembre 1503. Les images en ligne ne sont pas dotées de métadonnées. Un index est disponible pour la plupart des registres. L'index se situe chaque fois dans la partie supérieure à l'ouverture des sous-dossiers. Dans la salle de lecture, les métadonnées peuvent être consultées sur des PC locaux. Un conseil supplémentaire: vous pouvez également y consulter les affiches susmentionnées (série 122 des Anciennes Archives - Affiches).

Sources

  • A. Vandewalle.  ‘Beknopte inventaris van het stadsarchief van Brugge.  Deel I: Oud Archief’ (Brugse Geschiedbronnen uitgegeven door het gemeentebestuur van Brugge VIII).  Bruges, 1979, pp. 70-71.
  • https://nl.wikipedia.org/wiki/Belfort_van_Brugge (Consulté le 22 décembre 2020).

Cartulaire des “Drie Santinnen” (Trois Saintes)

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Cartulaire des “Drie Santinnen” (Trois Saintes)

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Le Cartulaire contient de nombreuses informations sur la vie religieuse à la fin du Moyen Âge. La guilde des “Drie Santinnen” (Trois Saintes) faisait copier tous les documents importants de ses archives dans ce registre par parchemin. La belle miniature avec laquelle s'ouvre le manuscrit est très importante: cette peinture des trois “Santinnen” (Les saintes Catherine, Marie-Madeleine et Barbara) émet un grand savoir-faire et est d'un haut niveau artistique. La guilde des “Drie Santinnen” (Trois Saintes) était l'une des deux principales guildes de rhétoriqueurs de Bruges à la fin du Moyen Âge. Leurs membres, les rhétoriqueurs, jouaient des pièces de théâtre, écrivaient de la poésie et la récitaient dans leur propre cercle. Le Cartulaire couvre la période environ 1474-1475-16ème siècle et est le numéro 1 de la série 390 des Archives Anciennes.

Comptes de confiscation

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Matthias Desmet

Comptes de confiscation

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Les comptes de confiscation nous ramènent au lendemain de la bataille des Éperons d'Or en 1302. Il s'agit des comptes des produits des biens immobiliers: loyers, dîmes, fermages.... Ces revenus appartenaient aux Leliaards de Bruges, mais ont été confisqués par la ville après leur défaite au mois de juillet 1302. L'argent était initialement destiné aux dépenses de guerre, puis souvent à des paiements non spécifiés à diverses personnes.

Il s'agit de six registres, série 271 des Archives anciennes, dont les cinq premiers ont un double (volume 2). Les registres couvrent les années suivantes: début août 1302-31 mai 1303, 31 mai 1303-2 février 1304, 2 février 1304-11 juin 1304, 11 juin 1304-1 octobre 1304, 1er octobre 1304-2 février 1305 et 2 février 1305-4 avril 1305.

Quatre catégories possibles de recettes sont répertoriées dans les registres: les arriérés de l'échéance précédente, l'impôt foncier à l'intérieur ou à l'extérieur de Bruges, les locations/loyers des maisons et les locations de chambres. Chaque rubrique est divisée selon les noms de rues et de lieux à Bruges, avec une énumération des postes se composant de noms de personnes et de montants. Le premier nom de personne dans un poste est vraisemblablement l'occupant/le locataire ou le contribuable de la parcelle ou de l'immeuble concerné. Cette première personne devait payer à une ou plusieurs personnes. Les noms de ces dernières suivent le nom de la première personne, avec les montants dus ajoutés. Ce sont ces sommes qui ont été confisquées par la ville, car leurs destinataires étaient des Leliaards.

Les registres scannés n'ont pas été dotés de métadonnées.

Sources

  • A. Vandewalle.  ‘Beknopte inventaris van het stadsarchief van Brugge.  Deel I: Oud Archief’ (Brugse Geschiedbronnen uitgegeven door het gemeentebestuur van Brugge VIII).  Bruges, 1979, p. 113.
  • M. Vandermaesen et M. Ryckaert. ‘Een miskende bron voor de sociale geschiedenis van de stad Brugge bij het begin van de 14de eeuw.  De registers van “forfaiture et séquestre, 1302-1304” op het Brugse Stadsarchief’, in: ‘Het Brugse Ommeland’ XVII/2 (juli 1977), pp. 143-151.

Greffiers du Vierschaar

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Matthias Desmet

Greffiers du Vierschaar

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Contenu

Aujourd'hui, toute personne qui achète une maison, fait une donation ou rédige un testament ... s'adresse à un notaire. C'est une évidence, mais tel n'était pas le cas voici des siècles. À l'époque, vous pouviez vous adresser aux échevins à cette fin. Aucune séparation des pouvoirs n'avait été instaurée jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. À l'époque, les échevins n'étaient pas uniquement des administrateurs, mais également des juges. En cette dernière qualité, ils rendaient non seulement le droit dans les affaires pénales et civiles, mais rendaient également la justice volontaire. Il s'agissait de la ratification des actes de nature civile tels que les ventes, les garanties, les testaments et autres. Les notaires existaient, mais ils avaient des concurrents de taille en la personne des échevins.

À Bruges, le conseil communal nommait des greffiers pour rédiger ces actes authentiques de nature civile, les greffiers du Vierschaar. Ils rédigeaient d'abord le texte d'un acte dans un registre spécial, appelé protocole. Ces registres peuvent être consultés dans la Banque d'Archives de Bruges. Après avoir enregistré le texte dans le protocole, ils accompagnaient les parties jusqu'à la salle des échevins pour y lire le texte et le faire ratifier par les échevins. Enfin, les parties recevaient reçu un acte scellé du texte.

La série des registres des greffiers du Vierschaar (série 198 des Anciennes Archives) court de 1484 à 1796. Cette série n'est pas complète. Des protocoles ont été perdus. En outre, plusieurs registres ont abouti aux Archives de l'État de Bruges. Pour un aperçu complet, voir A. Schouteet. ‘De klerken van de vierschaar te Brugge met inventaris van hun protocollen bewaard op het Brugse Stadsarchief’.  Bruges, 1973. Tous les registres de protocole conservés aux Archives de la ville n'ont pas encore été numérisés.

Consultation

Les numérisations ne sont pas dotées de métadonnées. Dans la salle de lecture, les index des noms des greffiers du Vierschaar du XVIIIe siècle, antérieurs à 1580, peuvent être consultés sur des PC locaux. Des résumés sont également disponibles pour certains des registres les plus anciens. Ils sont disponibles sur demande.

Source

A. Vandewalle.  ‘Beknopte inventaris van het stadsarchief van Brugge.  Deel I: Oud Archief’ (Brugse Geschiedbronnen uitgegeven door het gemeentebestuur van Brugge VIII).  Bruges, 1979, p. 93.

Jugements civils

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Jugements civils

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Aucune séparation des pouvoirs n'avait été instaurée jusqu'à la période française, à la fin du XVIIIe siècle. Les échevins de Bruges étaient, à l'instar de leurs collègues des autres villes, également des juges. Ils rendaient le droit dans le Vierschaar (affaires publiques importantes de droit civil et toutes les affaires pénales) et dans la Chambre (petits litiges non publics de droit civil). Ceci explique la présence de plusieurs séries relatives à la justice dans les Anciennes Archives de la ville de Bruges. Aujourd'hui, on parle de droit civil et de droit pénal, alors que par le passé, on parlait de justice civile et pénale. La justice civile traitait les litiges civils, la justice pénale des délits.

La Banque d'Archives de Bruges renferme deux séries de la justice civile, toutes deux sans métadonnées: Jugements civils du Vierschaar (1447-1574, grands litiges civils, série 157 des Archives anciennes) et Jugements civils de la Chambre (1473-1645, petits litiges civils, série 165 des Archives anciennes).

Source

A. Vandewalle.  ‘Beknopte inventaris van het stadsarchief van Brugge.  Deel I: Oud Archief’ (Brugse Geschiedbronnen uitgegeven door het gemeentebestuur van Brugge VIII).  Brugge, 1979, pp. 81-85 et 90.

Justice pénale: "Boek van het steen, Schouwboeken et Verluydboeken"

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Matthias Desmet

Justice pénale: "Boek van het steen, Schouwboeken et Verluydboeken"

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Aucune séparation des pouvoirs n'avait été instaurée jusqu'à la période française, à la fin du XVIIIe siècle. Les échevins de Bruges étaient, à l'instar de leurs collègues des autres villes, également des juges. Ils rendaient le droit dans le Vierschaar (affaires publiques importantes de droit civil et toutes les affaires pénales) et dans la Chambre (petits litiges non publics de droit civil). Ceci explique la présence de plusieurs séries relatives à la justice dans les Anciennes Archives de la ville de Bruges. Aujourd'hui, on parle de droit civil et de droit pénal, alors que par le passé, on parlait de justice civile et pénale. La justice civile traitait les litiges civils, la justice pénale des délits. La Banque d'Archives de Bruges propose diverses sources de la justice pénale brugeoise: le Boek van het Steen, les Schouwboeken et les Verluydboeken. Aucune métadonnée n'a été associée à ces ressources.

Boek van het Steen

Le Boek van het Steen (série 193 dans les Anciennes Archives) se compose de deux registres, qui sont également parfois appelés "livre d'examen criminel" ou "livre des connaissances criminelles". Ils contiennent les confessions de prisonniers détenus au Steen, et ce, pour la période 1554-1557 et 1558-1559. Le Steen, situé sur la place du Bourg, a été pendant des siècles la prison de la ville de Bruges, jusqu'à ce que le bâtiment soit largement détruit par un incendie en 1689. La prison a ensuite déménagé à la Raephouse sur la Pandreitje.

Schouwboeken

Les Schouwboeken (série 191 des Anciennes Archives) contenaient les autopsies pratiquées ainsi que leurs résultats et les éventuelles plaintes et investigations complémentaires. Cette série couvre la période 1554-1770, avec une interruption entre 1606 et 1622.

Verluydboeken

Les "Verluyden" sont des confessions de criminels, qui étaient lues au Vierschaar. Outre ces confessions, les Verluydboeken (série 192 des Anciennes Archives) comprennent également les jugements. Ces jugements étaient lus au public afin de servir d'exemple. Ils couvrent la période 1490-1795, avec une interruption entre 1555 et 1611.

Sources

  • A. Vandewalle.  ‘Beknopte inventaris van het stadsarchief van Brugge.  Deel I: Oud Archief’ (Brugse Geschiedbronnen uitgegeven door het gemeentebestuur van Brugge VIII).  Bruges, 1979, pp. 81-84 et 90-91.
  • https://nl.wikipedia.org/wiki/Het_Steen_(Brugge) (Consulté le 22 décembre 2020).

La Liste Commémorative du “Beeldenmakersambacht” (l'Artisanat des Peintres)

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La Liste Commémorative du “Beeldenmakersambacht” (l'Artisanat des Peintres)

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La Liste Commémorative du “Beeldenmakersambacht” (l'Artisanat des Peintres”) est l'ouvrage de référence par excellence pour ceux qui recherchent des données sur des nombreux artisans de la période 1450 à 1801 à Bruges. Elle recense des peintres, selliers, vitriers, harnacheurs et bien d'autres. Vous y trouverez des maîtres mineurs, mais aussi des peintres connus comme Hans Memling et Gérard David. Cette liste servait à commémorer tous les membres décédés du métier lors des services de culte officiels. En plus des noms des défunts, vous trouverez également l'année du décès. Attention: certaines années de décès ont été ajoutées plus tard et peuvent ne pas être tout à fait exactes. La Liste Commémorative a été gravement endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, de nombreuses parties intéressées ont continué à demander le document à des fins de recherche. Ce n'est qu'en 2000-2001 que le manuscrit a pu être correctement restauré. Il a été immédiatement entièrement numérisé. La Liste Commémorative se trouve sous la série 314 des Archives Anciennes.

Les comptes de la Ville

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A. Vandewalle

Les comptes de la Ville

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A. Vandewalle

Les comptes de la Ville constituent une série très importante dans les anciennes archives de la Ville de Bruges. Ils contiennent toutes les recettes et dépenses annuelles de la Ville. Ainsi, vous pouvez par exemple voir quels travaux ont été réalisés par la Ville ou combien de personnes ont été employées et combien celles-ci ont gagné. Ou vous pouvez découvrir quels impôts Bruges a prélevés dans certaines périodes et combien ceux-ci ont rapporté. Lors d'occasions spéciales, comme les entrées joyeuses des souverains, toutes les dépenses liées aux festivités correspondantes ont été minutieusement consignées. Et il reste encore bien d'autres choses à découvrir.

Ce faisant, vous pouvez remonter très loin dans le temps, à savoir jusqu'à l'an 1280. Pourtant, l'administration communale de Bruges tenait déjà des comptes avant cette date. Les plus anciens ont toutefois été irrémédiablement perdus lors de l'incendie du beffroi en 1280. À partir de cette année-là, presque tous les comptes ont été conservés sans interruption jusqu'en 1794.

Les images en ligne ne contiennent pas de métadonnées. Elles sont toutefois classées selon un certain nombre de rubriques fixes, ce qui vous permet de les parcourir rapidement. L'ordre de ces rubriques a parfois changé au fil du temps.

Il est à noter que les comptes de la Ville pour la période du 15 octobre 1281 au 14 octobre 1282 n'ont pas encore été numérisés en raison des grandes dimensions des rouleaux. Ils peuvent être consultés dans les Archives de la Ville et dans la publication de C. WIJFFELS et J. DE SMET ‘De rekeningen van de stad Brugge (1280-1319). Eerste deel (1280-1302). Eerste stuk’, Bruxelles, 1965, XVII + 1052 pages. Les comptes de la Ville pour la période 1478-1794 sont consultables uniquement dans la salle de lecture.

Livres de la bourgeoisie et livres des bourgeois extérieurs

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Matthias Desmet

Livres de la bourgeoisie et livres des bourgeois extérieurs

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Matthias Desmet

Livres de la bourgeoisie

Sous l'ancien régime, tous les habitants de Bruges ne jouissaient pas des mêmes droits. Tel n'était pas davantage le cas dans d'autres villes des Pays-Bas. Seuls les bourgeois jouissaient de tous les droits: pouvoir rejoindre une guilde, ne pas avoir à payer de péage, pouvoir engager des procès, bénéficier d'une protection, pouvoir occuper des fonctions administratives... Différentes voies permettaient d'acquérir la qualité de bourgeois, les principales étant la naissance, le mariage, la résidence dans une ville pendant un certain temps et l'achat.

Les livres de la bourgeoisie brugeoise (série 130 des Anciennes Archives) ne font référence qu'à ces derniers. Ils contiennent les noms de ceux qui ont acheté la qualité de bourgeois. Exceptionnellement, un don était également réalisé. Les registres couvrent la période 1418-1794, avec une interruption entre 1496 et 1530. Ils sont dotés de métadonnées. En d'autres termes, il est possible de consulter les livres de la bourgeoisie via les fonctions de recherche.

Livres des bourgeois extérieurs

Ce dernier point s'applique également aux Livres des bourgeois extérieurs (série 131 des Anciennes Archives). Ceux qui quittaient Bruges pendant un certain temps pouvaient conserver leurs privilèges de bourgeois. Vous deviez ensuite vous enregistrer en qualité de bourgeois extérieur. Cela signifiait que vous faisiez élection de domicile auprès d'un autre bourgeois de la ville et que vous fournissiez une garantie pour le paiement d'une taxe annuelle. Tout cela peut être consulté dans quatre registres qui couvrent ensemble la période 1548-1788.

Sources

  • A. Vandewalle.  ‘Beknopte inventaris van het stadsarchief van Brugge.  Deel I: Oud Archief’ (Brugse Geschiedbronnen uitgegeven door het gemeentebestuur van Brugge VIII).  Bruges, 1979, p. 73.
  • https://nl.wikipedia.org/wiki/Poorter (consulté le 25 février 2021).

Livres de résolutions

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Matthias Desmet

Livres de résolutions

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Contenu

Les livres de résolutions (série 118 des Anciennes Archives) contiennent les procès-verbaux des délibérations du magistrat de la ville sur des questions d'administration générale. Ces procès-verbaux sont parfois appelés "résolutions secrètes". Vous trouverez donc ici de nombreuses informations sur les événements qui se sont déroulés dans la ville au fil des siècles. Les registres couvrent la période 1535-1796, avec quelques lacunes: entre le 2 septembre 1537 et le 3 septembre 1539, entre le 2 septembre 1553 et le 28 août 1557 et entre le 30 janvier 1773 et le 21 août 1781.

Consultation

Aucune métadonnée n'a été associée aux livres de résolution. Un mot-clé ou un sujet est mentionné en marge de chaque article. Des tables des matières manuscrites du XIXe siècle existent pour les registres de 1541 à 1585 et de 1607 à 1641. Ils sont disponibles dans la salle de lecture.

Source

A. Vandewalle.  ‘Beknopte inventaris van het stadsarchief van Brugge.  Deel I: Oud Archief’ (Brugse Geschiedbronnen uitgegeven door het gemeentebestuur van Brugge VIII).  Bruges, 1979, p. 70.

Manuscrit De Doppere

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Manuscrit De Doppere

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Le Brugeois Rombout De Doppere (Bruges, vers 1432 – 1502), clerc et notaire, rédigea en 1491-1492 un guide de voyage pratique destiné aux pèlerins à Rome et surtout à Jérusalem. Le guide contient principalement une version abrégée du journal de voyage de Jan Adornes, qui s'est rendu à Jérusalem avec son père Anselme et quelques amis en 1470-71. L'itinéraire des pèlerins est soigneusement décrit, en accordant une attention particulière à la population locale et à ses coutumes, à sa faune et à sa flore, ainsi qu'aux relations entre les différentes religions. Bien entendu, une grande attention est également accordée à la description des lieux saints visités à Jérusalem et aux alentours. Le rapport se termine par un bref résumé du voyage. Dans une deuxième partie, De Doppere note un certain nombre de conseils pratiques pour ceux qui souhaitent effectuer un pèlerinage à Jérusalem au départ de Venise. Des conseils utiles pour négocier avec le capitaine et pour acheter du matériel de voyage et des provisions sont soigneusement répertoriés, ainsi que des conseils sur l'endroit à choisir sur le bateau et l'argent à fournir. Les troisième et quatrième parties énumèrent les indulgences que l'on peut gagner par un pèlerinage dans les lieux saints de Palestine et dans les églises de Rome. Le manuscrit est le numéro 1 de la série “Pièces de provenance inconnu” des Archives du CPAS de Bruges.

Minutes du Bureau de Bienfaisance

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Matthias Desmet

Minutes du Bureau de Bienfaisance

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Matthias Desmet

Le Bureau de Bienfaisance (BdB) est un prédécesseur de l'actuel CPAS/Mintus. Il est institué à partir de la période française, avec la Commission des Hospices civils (HC), pour succéder aux anciens hospices et auberges. La principale tâche du BdB était de venir en aide aux pauvres. À partir de 1925, le BdB et les HC fusionnent pour former la Commission d'assistance publique (CAP).

En 1976, cette dernière est renommée CPAS.

Contenu

Les procès-verbaux du Bureau de Bienfaisance constituent une source particulièrement riche pour les recherches sur l'aide apportée aux pauvres, aux propriétés, aux personnes, etc. Ils couvrent la période 1799-1925. Ils étaient rédigés en français jusqu'en 1899 et en néerlandais à partir de 1900.

Consultation

Les registres 1-18 n'ont pas de métadonnées. Ils peuvent uniquement être consultées sous forme numérique. Les registres 19-36 ont des métadonnées, utilisez Recherche libre.

Pieter Le Doulx sur les célèbres Brugeois. Biographies jusqu'en 1800

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Archiefbank Brugge

Pieter Le Doulx sur les célèbres Brugeois. Biographies jusqu'en 1800

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Archiefbank Brugge

Jusqu'au début du XIXe siècle, l'artiste brugeois Pieter Le Doulx a travaillé comme historien amateur sur deux grandes collections contenant environ un millier de biographies de concitoyens. Dans ses œuvres, il raconte le passé de Bruges, mais il est aussi le chroniqueur de son époque. Les deux ouvrages consultables ici ont été rédigés par Le Doulx dans une belle écriture facile à lire. Ils n'ont jamais été publiés. “Vies des artistes” est sans doute le manuscrit le plus connu de Le Doulx. Pas moins de 158 biographies de peintres, sculpteurs, dessinateurs, sculpteurs sur bois, peintres miniatures, graveurs et tapissiers connus et moins connus sont présentées. Le deuxième manuscrit, “Vies d'hommes savants et renommés”, contient plus de 500 biographies d'érudits, d'avocats, de fonctionnaires, de personnalités gouvernementales, d'écrivains et d'ecclésiastiques, principalement des Brugeois du Moyen Âge à l'époque de Le Doulx. Les deux manuscrits constituent une source inépuisable pour les historiens locaux et ceux qui s'intéressent à l'histoire de Bruges. Ils ont subi de nombreux dégâts pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont été savamment restaurés il y a quelques années. Les deux manuscrits se trouvent respectivement dans la collection des Manuscrits (série 539 des Archives anciennes) manuscrit 18 et dans les Archives de l'Académie (série 409 des Archives anciennes) numéro 230.

Procès-verbaux du conseil communal

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Matthias Desmet

Procès-verbaux du conseil communal

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Matthias Desmet

Contenu

Les procès-verbaux du conseil communal de Bruges peuvent être consultés à la Banque d'Archives de Bruges pour la période 1800-1900. Ils constituent, avec ceux du collège des échevins (qui n'ont pas été mis en ligne), le cœur du processus décisionnel de la ville. Tous les sujets possibles sont abordés: travaux publics, biens de la ville, commerce, culture, etc. Les procès-verbaux du conseil communal constituent donc une source de premier ordre pour toute personne exécutant des recherches sur le Bruges du XIXe siècle.

Consultation

Ils ne sont pas dotés de métadonnées. Un index contemporain autorise toutefois une recherche par registre.

Les procès-verbaux sont rédigés en français. Le néerlandais n'a été utilisé qu'au cours des années 1889-1891.

Vous souhaitez consulter les procès-verbaux d'autres années du conseil communal de Bruges? N'hésitez alors pas à visiter notre salle de lecture. Vous y trouverez également les comptes rendus in extenso imprimés du conseil communal, à savoir le Bulletin communal ou Gemeenteblad.

Registres de population

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Matthias Desmet

Registres de population

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À l'instar des registres de l'état civil, les registres de population apparaissent dès la fin du XVIIIe siècle. Pour Bruges même, la série débute en 1790. La date de début pour les communes fluctue de 1800 (Sint-Michiels) à 1846 (Koolkerke).

Contenu

Les registres de population sont classés par quartier, rue et numéro. Ils sont le résultat de recensements et contiennent, par adresse, des informations sur les personnes qui y ont vécu: noms, professions, dates de naissance et éventuellement de décès, liens de parenté, nationalité, lieux de résidence précédents et suivants, etc. Les registres de population sont donc d'excellentes sources pour les reconstitutions familiales. Dans les premières décennies de la série, ces données ne sont pas aussi nombreuses. À l'époque, les recensements s'assimilaient davantage à des instantanés. Ce n'est qu'au cours du XIXe siècle que les données des registres ont été systématiquement complétées. À partir de 1880, un recensement a été réalisé tous les dix ans. Les registres contenant les données collectées étaient conservés pendant une décennie. Ensuite, toute la procédure était répétée. La Seconde Guerre mondiale a perturbé ce système: aucun recensement n'a été réalisé en 1940, mais bien en 1946.

À partir de 1961, les registres ont été remplacés par des bacs à fiches. In fine, le Registre national a remplacé les registres de population, imposés par la loi du 8 août 1983.

Consultation

Les registres de population de la Banque d'Archives de Bruges n'ont pas encore été entièrement dotés de métadonnées. Si vous ne pouvez retrouver immédiatement une personne dans les registres de population en utilisant les fonctions de recherche, il est recommandé de parcourir les numérisations en utilisant l'arborescence. Dans ce cadre, les index numérisés sont un outil indispensable.

Veuillez noter que seuls les registres de la population de plus de 120 ans peuvent être librement consultés. Veuillez nous contacter pour la consultation de registres de population plus récents. Voir également l'arrêté royal du 5 janvier 2014.

En savoir plus

Consultez https://www.familiegeschiedenis.be/nl/bronnen/bevolkingsregister (consulté le 07 janvier 2021).

Registres des Districts (zestendelen)

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Matthias Desmet

Registres des Districts (zestendelen)

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Contenu

Les registres des districts (zestendelen. Série 138 des Anciennes Archives) revêtent une grande importance pour l'histoire des maisons brugeoises. Ils couvrent la période 1580-1800 et constituent l'ancien cadastre de la ville. Chaque maison a une page numérotée fournissant une brève description de toutes les transactions possibles: vente, intérêt, hypothèque, servitude, changement ... Vous souhaitez consulter l'acte complet d'une transaction? C'est parfaitement possible: une référence est chaque fois faite aux registres des greffiers du Vierschaar, dans lesquels les procès-verbaux de ces actes étaient consignés.

Consultation

Tant les registres des districts que ceux des greffiers du Vierschaar peuvent être consultés par voie numérique via la Banque d'Archives de Bruges. Aucune métadonnée n'est disponible. Vous pouvez en retrouver certains sur les ordinateurs locaux dans notre salle de lecture pour les clercs du Vierschaar et via le site portail erfgoedbrugge.be pour les districts.

Districts

Ah oui, pourquoi ce nom de zestendelen? Au Moyen-Âge déjà, Bruges était administrativement divisée en six sections: Saint-Nicolas, Sint-Jacobs, Onze-Lieve-Vrouw, Sint-Donaas, Sint-Jans et Carmers. Ces six sections étaient à leur tour divisées en 119 cercles ou quartiers. Enfin, il existe également neuf registres pour la zone de la ville hors des murs de la ville (extra muros) et un registre des fortifications (concerne la vente du matériel et des terrains des forteresses démolies en 1782-1783).

Sources

  • A. Vandewalle.  ‘Beknopte inventaris van het stadsarchief van Brugge.  Deel I: Oud Archief’ (Brugse Geschiedbronnen uitgegeven door het gemeentebestuur van Brugge VIII).  Bruges, 1979, pp. 75-76.
  • L. Gilliodts-Van Severen.  ‘Les registres des “zestendeelen” ou le cadastre de la ville de Bruges de l’année 1580’.  (Annales de la Société d’Émulation, partie XLIII, 1893).

Registres des visiteurs du musée Memling

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Matthias Desmet

Registres des visiteurs du musée Memling

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Le musée Memling, situé dans la chapelle de l'ancien hôpital Saint-Jean de Bruges, est un concept international. Depuis 1839, les visiteurs peuvent notamment y admirer plusieurs œuvres du peintre Hans Memling (1433-1494).

Peu après l'ouverture du musée, en 1843, un registre des visiteurs a commencé à être tenu. Vous y trouverez non seulement la signature des visiteurs, mais également leur profession, leur lieu de résidence et la date de leur visite. De nombreuses personnes célèbres y figurent.

Les registres ne peuvent être actuellement consultés que sous une forme numérique ; aucune métadonnée n'est disponible.

Source

https://nl.wikipedia.org/wiki/Sint-Janshospitaal_(Brugge)

Registres paroissiaux

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Matthias Desmet

Registres paroissiaux

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Les prêtres enregistraient les baptêmes, les mariages et les funérailles de leurs paroissiens dans les registres paroissiaux ou livres de baptêmes, de mariages et de funérailles. Pour les baptêmes et les mariages, cette obligation a été imposée dès la promulgation des décrets du Concile de Trente. Pour le diocèse de Bruges, cette promulgation est intervenue le 11 août 1565. Certains prêtres le faisaient déjà volontairement, souvent dans le cadre de leur comptabilité personnelle. La tenue d'un registre des actes d'inhumation n'a probablement été imposée qu'au XVIIe siècle. Au cours du XVIIIe siècle, les autorités séculaires exerçaient un contrôle de plus en plus important sur l'élaboration des registres paroissiaux. Cela justifie les doublons. Bruges est, par exemple, concernée à partir de 1757. Enfin, en 1796, les Français ont aboli le système et il incombait désormais aux communes d'enregistrer les naissances, les mariages et les décès. Le système d'état civil actuel était né. Les prêtres ont toutefois continué à compléter les registres paroissiaux de leur propre initiative.

Contenu général

De la fin du XVIe à la fin du XVIIIe siècle, les registres paroissiaux comptent parmi les principales sources pour la recherche généalogique. Un acte de baptême fournit non seulement le nom de la personne baptisée, mais également celui des parents, du parrain et de la marraine. Remarque: un acte de baptême contient toujours la date du baptême et parfois aussi la date de naissance, mais pas toujours ! Un acte de mariage contient la date du mariage, les noms des mariés et les noms des témoins. Progressivement, d'autres informations sont ajoutées: date des fiançailles, appel des trois bans, dispenses éventuelles, lieu d'origine... Un acte d'inhumation contient également diverses données: nom du défunt, date de l'inhumation, parfois la date du décès, les liens de parenté, parfois les fonctions et les données sur la nature de l'inhumation....

Les registres paroissiaux de Bruges et leur accessibilité

Dans de nombreux endroits, les registres paroissiaux n'apparaissent qu'à partir du XVIIe siècle. Bruges constitue donc une exception. La plupart d'entre eux ont été conservés à partir du quatrième quart du XVIe siècle, voire, dans certains cas, à partir du troisième quart. Même s'ils n'ont été soigneusement conservés qu'à partir du début du XVIIe siècle. La série de registres paroissiaux numérisés dans la Banque d'Archives de Bruges court jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Pour les registres paroissiaux plus tardifs, il est préférable de contacter les Archives épiscopales de Bruges.

Les registres des paroisses suivantes peuvent être consultés dans la Banque d'Archives de Bruges: Sint-Donaas, Onze-Lieve-Vrouwe, Sint-Walburga, Sint-Salvators, Sint-Gillis, Sint-Jacob, Sint-Catharina, Sint-Anna, Sint-Kruis et Sint-Pieters-op-de-Dijk. Des registres de l'hôpital Saint-Jean, de Potterie et de l'Aumônerie espagnole. Pour l'instant, aucune métadonnée n'a été associée. Vous pouvez les consulter dans notre salle de lecture ou dans la base de données en ligne Akten West-Vlaanderen. Les index et les anciens inventaires peuvent également être consultés via l'arborescence de la Banque d'Archives de Bruges.

En outre, les registres paroissiaux des communes actuelles de Bruges sont conservés aux Archives de l'État de Bruges.

Sources